Santé

Le sourire gingival et comment l’améliorer

Les dents doivent avoir une taille et une forme appropriées et être visibles dans le sourire pour être attrayantes. Les dents doivent être de taille, de forme et de visibilité appropriées dans le sourire pour être attrayantes. Il ne doit pas y avoir de décoloration visible, et les dents doivent sembler uniformes lors de l’évaluation du positionnement controlatéral dans l’arcade.

Dans un cadre idéal, la lèvre supérieure doit se trouver à moins de 1 mm de la crête gingivale des incisives centrales maxillaires ou avec une couverture maximale de 1 mm. La lèvre inférieure doit suivre la courbure du sourire de l’arcade maxillaire et les bords incisifs doivent juste toucher le bord vermillon de la lèvre inférieure tout au long du sourire lorsqu’il est large.

L’échafaudage gingival doit maintenir les dents dans un état sain et imiter chaque côté du sourire de manière identique pour donner une proportion esthétique à chaque côté du sourire. Il est essentiel d’avoir une bande saine de tissus attachés autour du collet des dents.

L’apparence générale doit être harmonieuse et équilibrée, l’objectif du dentiste étant d’améliorer cette harmonie en augmentant ou en diminuant l’apparence du tissu gingival et des dents dans le sourire.

Désharmonie

Un sourire gingival, ou un sourire qui présente une exposition excessive de la gencive maxillaire, est traditionnellement une préoccupation cosmétique lorsque le patient en prend conscience et demande s’il est possible de faire quelque chose pour améliorer son sourire. Le praticien doit procéder à une évaluation approfondie du patient afin d’inclure ses objectifs, ses attentes et ses restrictions. En général, de nombreux patients refuseront une solution orthognathique à grande échelle pour réduire l’affichage gingival, à moins qu’ils n’envisagent déjà des soins orthodontiques.

Pour déterminer la meilleure façon de réduire le niveau de présentation gingivale, on évalue la cause de la présentation, qui peut être un excès vertical du maxillaire, un retard de migration apicale de la marge gingivale, une lèvre hypermobile et/ou une lèvre supérieure courte.

Il n’est pas rare de voir des tissus gingivaux dépassant de plus de 2 mm le bord gingival, et plus souvent de plus de 4 mm le bord cervical des dents dans un large sourire.

Les cas présentant un excès de tissu gingival de 8 mm ou plus sont mieux traités par chirurgie orthognathique en raison de l’excès vertical du maxillaire. Les nouvelles modalités avec les dispositifs d’ancrage temporaire (TAD) sont moins invasives et montrent des améliorations prometteuses dans des cas qui ne pouvaient auparavant être traités que par chirurgie orthognathique. Pour les patients qui ne tolèrent pas la chirurgie orthognathique ou qui n’ont pas les moyens financiers de la pratiquer, les TAD sont une option viable.

Les lèvres supérieures hypermobiles sont plus fréquentes que les éruptions passives altérées et les cas d’orthognathie en ce qui concerne les causes de l’affichage gingival excessif et constituent le moyen de traitement chirurgical le plus simple.

Les lèvres supérieures hypermobiles peuvent être traitées avec succès par le repositionnement des lèvres.5,6 Le repositionnement des lèvres a pour but de limiter les actions des muscles élévateurs du sourire. Le grand zygomatique, le levator anguli oris, l’orbicularis oris et le levator labii superioris ont tous une incidence sur le sourire.

Les muscles de la cavité buccale assurent le plus grand mouvement de la lèvre et forment l’anneau de fibres musculaires appelé orbicularis oris. Une myectomie partielle de ce muscle peut aider à réduire les rechutes et est recommandée, ainsi qu’une suture restrictive des fibres pour permettre une atrophie partielle. Le test du Botox montrera s’il s’agit d’un complément utile à la chirurgie. La restriction des muscles du sourire permet de réduire la manifestation excessive de la gencive. En retirant une bande de muqueuse supérieure à la jonction de la muqueuse attachée, la quantité de mouvement musculaire peut être réduite de manière significative.

Les résultats du traitement des sourires gingivaux d’origine extra-orale ou intra-orale ont été bien documentés. Il est essentiel de partager les directives avec les patients potentiels. Les taux de réussite sont plus élevés lorsque les directives sont respectées.

L’évaluation du patient après le traitement a révélé que :

1. Il serait préférable de traiter le côté gauche de la patiente avec des DAT, car ses dents s’impactaient unilatéralement dans le cadre d’un traitement orthodontique dont le délai et le coût étaient plus longs. Le parent de la patiente a refusé cette option, probablement pour une bonne raison, étant donné que l’observance n’était pas idéale et qu’un traitement prolongé aurait probablement augmenté les complications.

2. Ses couronnes étant cliniquement courtes, l’étape suivante pourrait être la pose de facettes lumineers puisqu’il n’y aurait pas d’empiètement sur la largeur biologique du fait de l’utilisation de l’orthodontie pour déplacer l’os avec le tissu.

3. Le Botox ou le repositionnement des lèvres étaient également des alternatives viables puisque les bords incisifs suivaient la lèvre inférieure.

4. Des gingivectomies individuelles seraient utiles en raison de la croissance excessive des tissus due aux soins bucco-dentaires pendant le traitement orthodontique. Le patient et le parent ont également refusé cette option.

La motivation du patient, les délais et les finances déterminent souvent le résultat final des cas, de sorte qu’une discussion approfondie doit avoir lieu avant de commencer.